psychedelight

Bienvenue sur ces pages dédiées à un art visuel que je pratique depuis … 1968. Un art éphémère qui passe comme des nuages ou des vagues, ou comme les étoiles et les planètes.

J’ai le grand plaisir de partager avec vous toutes ces images, toutes ces couleurs, tous ces mouvements et de les accompagner avec des musiques planantes et harmonieuses ; toutes ces scènes devraient pour un instant vous entraîner dans un univers fascinant, pour peut-être vous faire redécouvrir le bonheur de la contemplation.

Bon voyage dans mon univers !

Jean-Louis Gafner

Présentation

Dans les années 1960, une nouvelle musique déferlait sur les ondes radio et la télévision noir et blanc. La pop-music nous prenait aux tripes. Toute une culture psychédélique trouvait son public avec Woodstock, les Fillmore East et West. Jimi Hendrix, les Doors, Jefferson Airplane, Cream, Bob Dylan entre tant d’autres aspiraient à un monde meilleur où la paix et l’amour seraient réalisés.

Les grands concerts de cette époque s’accompagnaient d’une mise en scène composées d’effets spéciaux projetés sur écran à l’arrière de la scène. Selon différentes sources, la pratique de l’éclairage des concerts a commencé vers 1966 aux États-Unis ainsi qu’en Angleterre. En Amérique, les spectacles ont été réalisés principalement avec des rétroprojecteurs tandis qu’en Angleterre et en Europe, on utilisait surtout des projecteurs de diapositives.

Les «hommes et femmes de lumière», même lorsqu’ils produisaient de superbes images animées, restaient dans l’ombre des stars qu’ils illuminaient. C’est allé si loin qu’ils ont même fait grève pour assurer une meilleure rémunération de leur art.

 

Partout, des jeunes musiciens se mirent à produire les mêmes rythmes aux sons amplifiés. Dans ma ville de Delémont, j’accompagnais un groupe de musiciens jurassiens, les légendaires Souled Out. L’envie de décorer et de colorer leurs concerts me prit. Les parents du guitariste possédaient un projecteur qu’ils n’ont jamais revu dans son état original. A force de tester toutes sortes de matières et de couleurs, finalement les projections d’encre ne s’étalaient pas seulement sur l’écran mais dégoulinaient sur l’appareil.

Les amateurs de pop music du Jura suisse savaient que c’était le « Gary’s psychedelic light show » qui se déployait lors de concerts mémorables à Delémont et aux environs.

 

Avec le temps c’est devenu une technique pour laquelle j’ai longtemps cherché un nom, si possible francophone, un art que j’ai appelé pendant 10 ans « art psychédélique ». Aucune de mes idées n’ayant été suffisamment expressive, je me suis décidé à choisir
« psychedelight » en relation avec la culture psychédélique, la lumière ou le délice du spectacle. Cette culture est internationale et supporte probablement un nom anglophone.

Je me réjouis de vous montrer un soir ce spectacle inédit, en vrai, accompagné de préférence d’une bonne musique bien céleste et planante, l’ensemble devant vous permettre de passer un instant magique unique.

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