Dans les années 1960, une nouvelle musique déferlait sur les ondes radio et la télévision noir et blanc. La pop-music nous prenait aux tripes. Toute une culture psychédélique trouvait son public avec Woodstock, les Fillmore East et West. Jimi Hendrix, les Doors, Jefferson Airplane, Cream, Bob Dylan entre tant d’autres aspiraient à un monde meilleur où la paix et l’amour seraient réalisés.
Les grands concerts de cette époque s’accompagnaient d’une mise en scène composées d’effets spéciaux projetés sur écran à l’arrière de la scène. Selon différentes sources, la pratique de l’éclairage des concerts a commencé vers 1966 aux États-Unis ainsi qu’en Angleterre. En Amérique, les spectacles ont été réalisés principalement avec des rétroprojecteurs tandis qu’en Angleterre et en Europe, on utilisait surtout des projecteurs de diapositives.
Les «hommes et femmes de lumière», même lorsqu’ils produisaient de superbes images animées, restaient dans l’ombre des stars qu’ils illuminaient. C’est allé si loin qu’ils ont même fait grève pour assurer une meilleure rémunération de leur art.